EXPOSITION L’invention du sauvage. Acclimatations/Exhibitions

Publié le par DIMA, VIPS

Fondation Lilian ThuramÉducation contre le racisme 
et le Groupe de recherche Achac 



Au Jardin d’Acclimatation 
(Musée des Enfants, Bois de Boulogne, Paris 16e)

du 21 novembre 2012 au 6 janvier 2013 (tous les jours de 10h00 à 18h00)

À travers cette exposition présentant affiches, photographies, documents presse et objets, ainsi qu’un panorama complet des “zoos humains” dans le monde depuis cinq siècles, le Groupe de recherche Achac et la Fondation Lilian ThuramÉducation contre le racisme, ainsi que tous leurs partenaires, souhaitent expliquer comment se sont installés les préjugés. C’est un passé qu’il faut déconstruire et comprendre afin que la couleur de la peau et la culture d’un être humain ne soient plus un motif de rejet ou de discrimination.

Pendant plus d’un siècle (de la Vénus hottentote, en 1810, à la Seconde Guerre mondiale, en 1940), l’industrie de l’exhibition a fasciné plus d’un milliard quatre cents millions de visiteurs et a exhibé entre trente et trente-cinq mille figurants dans le monde entier. Ces exhibitions humaines visent essentiellement à tracer une frontière et une hiérarchie entre prétendus « civilisés » et prétendus « sauvages ». Ce fut aussi, et le plus souvent, le premier contact visuel, la première rencontre, entre l’Autre et Nous

Cette présentation en avant-première au Jardin d’acclimatation est un événement à plus d’un titre après l’important succès de l’exposition présentée au musée du quai Branly, ouverte il y a tout juste un an (le 29 novembre 2011), et qui a reçu plus de 250.000 visiteurs en six mois. Car ce lieu est à la fois un lieu d’histoire et un lieu de distractions pour les enfants depuis des générations. En effet, de 1877 à 1937, des exhibitions coloniales et humaines y ont été organisées. C’est pourquoi l’exposition présentée pendant un mois et demi (avant d’être itinérante en France en 2013) est à la fois un regard objectif sur ce passé, et un désir communde regarder ensemble celui-ci.

Une vingtaine de panneaux thématiques (voir page 4 du communiqué de presse) traitant de cinq siècles d’histoire et d’exhibitions aux quatre coins du monde, des affiches exceptionnelles et originales issues de différentes collections, des journaux et des objets étonnants, des photographies et des cartes postales... offrent un parcours complet balisé par le travail des historiens. Une exposition qui plonge le visiteur (et notamment les scolaires et les jeunes, principal public visé par l’exposition) dans une histoire, notre histoire, qu’il est essentiel de connaître et de partager pour regarder autrement le monde qui nous entoure.

 

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